Toulouse-Lautrec en son musée d’Albi

 Entrée du musée Toulouse-Lautrec à Albi au palais de la Berbie. Il présente une collection des œuvres de l’artiste Henri de Toulouse-Lautrec ainsi qu’une collection d’art ancien et d’art moderne. C’est  la plus importante collection publique au monde consacrée à Toulouse-Lautrec. Photo © François Collombet

* Encore adolescent, Henri est victime d’une fracture du fémur gauche puis de la jambe droite. Atteint de la pycnose, une maladie des os héréditaire, sa croissance est stoppée. Il ne dépasse pas 1,52 m. Jamais il ne put réaliser son rêve : monter à cheval et accompagner son père à la chasse.

*L’ensemble épiscopal de cette basilique Euphrasienne, dans le centre historique de Poreč (en Istrie) comprend, outre la basilique elle-même, une sacristie, un baptistère, un campanile et le palais épiscopal. L’ensemble est un chef d’œuvre de l’art byzantin édifiée au VIe siècle. Il a été inscrit au patrimoine de l’humanité par l’Unesco en 1997.

Cathédrale Sainte-Cécile d’Albi (depuis la cité épiscopale). Édifiée au XIIIe siècle dans le style gothique méridional, c’est la plus grande cathédrale de briques au monde : 113 m de long, 35 m de large. Elle fut classée par l’Unesco au Patrimoine mondial de l’humanité en 2010. Photo © François Collombet
De l’autre rive du Tarn, la cité épiscopale et la cathédrale Saint Cécile, visible de partout. Au premier plan, le Pont-Vieux d’Albi, témoin de 1000 ans de l’histoire de la ville. Il a été restauré (chaussée et trottoirs repensés pour les piétons et les vélos). Photo © François Collombet
Au Salon de la rue des Moulins. Huile sur toile (1894) d’Henri Toulouse Lautrec. Don de la Comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec, 1922. Cette œuvre est traitée comme une grande peinture d’histoire. Le thème évoque le quotidien des prostituées, l’examen médical. Photo © François Collombet
Toulouse-Lautrec 1898 Yvette Guilbert saluant le public. Photo © François Collombet
Henri Toulouse-Lautrec 1894 Marcelle. Don de la Comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec, 1922. Photo © François Collombet

Toulouse-Lautrec et l’art de l’affiche

Toulouse-Lautrec et Tremolada, adjoint de Zidler au Moulin-Rouge, 1892. La première affiche « Moulin-Rouge, la Goulue » commandée en 1891 à Toulouse-Lautrec par Zidler, directeur du célèbre cabaret. Photo © François Collombet
Ambassadeurs. Aristide Bruant dans son cabaret œuvre de Henri Toulouse-Lautrec. Don de la Comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec, 1922. En 1892, Aristide Bruant, à l’apogée de sa carrière, est invité aux Ambassadeurs, un des cafés-concert des Champs-Elysées. Il saisit la silhouette massive du chansonnier de trois-quarts, se détachant sur un fond de couleur vive, coiffé de son chapeau à larges bords, et de ses attributs emblématiques, l’écharpe rouge et le bâton qui lui tient lieu de canne. Photo © François Collombet
Le Cabaret Bruant (84 Bd de Rochechouart – 1909) : Le 84 Boulevard de Rochechouart à Paris a une longue histoire montmartroise, dominée par la figure d’Aristide Bruant. On y voit les les affiches de Toulouse-Lautrec.
Yvette Guilbert, 1894, couleur sur fusain. Photo © François Collombet
De son époque parisienne jusqu’à sa mort, Toulouse-Lautrec restera fortement marqué par le Japon. Il fut influencé par les ukiyoe (les estampes) comme les impressionnistes, mais aussi par l’ensemble du pays et de sa culture. Aujourd’hui, beaucoup de Japonais connaissent Toulouse-Lautrec. Albi est l’une des villes qui accueillent le plus de touristes japonais en région Occitanie, reconnaissant en cet homme d’1,52 m l’empreinte d’un géant de la peinture profondément inspiré par leur pays sous l’ère Meiji.
Auto portrait de Henri Toulouse-Lautrec
En 2012 et après 11 ans de travaux, s’ouvrait un lieu unique dans ce palais épiscopal entièrement restauré offrant enfin une muséographie digne de la plus grande collection publique, en France comme à l’étranger, dédiée à Toulouse-Lautrec. Photo © François Collombet
31 affiches du peintre lithographe, 219 peintures, 563 dessins, 183 lithographies sont à découvrir dans le plus grand musé consacré à Toulouse-Lautrec, Photo © François Collombet
On doit à Louis 1er d’Amboise, cette galerie ornée d’un plafond en forme de carène de bateau renversé orné d’un décor peint d’entrelacs et d’oiseaux d’inspiration médiévale et de paysages et motifs propres à la Renaissance. Photo © François Collombet
 Chapelle Notre-Dame du palais de la Bernie redécorée au XVIIe siècle. Ce sont les premiers archevêques d’Albi, Hyacinthe Serroni (1678-1687), nommé en 1678, et Charles Le Goux de la Berchère (1647-1719), qui recouvrent la chapelle de stucs polychrommes imitant le marbre dû à Jean-Antoine Lombard, encadrant huit tableaux, l’Adoration des Mages au-dessus de l’autel, ainsi que des représentations des saints honorés en albigeois, dont saint Salvy et sainte Cécile. Photo © François Collombet
Le palais forteresse (Palais de la Berbie) au sein de la cité épiscopale. Photo © François Collombet

La cathédrale Sainte-Cécile et le palais de la Berbie se présentent dans une parfaite cohérence visuelle due à l’usage de la brique foraine. Photos © François Collombet

Albi, cité épiscopale, les jardins du palais de la Berbie. Ils donnent sur les rives du Tarn. Ils furent créés à la fin du XVIIe siècle en lieu et place de l’ancienne basse-cour du palais (ici au sud, le jardin de broderies, véritable travail d’orfèvre). Le “tout à la main” (arrosage, taille, nettoyage, harmonie des volumes et des couleurs) est imposé par la configuration du site. Photo © François Collombet
A gauche, Fanny Girard, conservatrice du patrimoine, directrice du musée Toulouse-Lautrec. C’est elle qui va nous guider pour cette visite. Au centre, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d’Albi. Elle préside le musée Toulouse-Lautrec (un établissement public). A droite, Laurent Vandendriessche. Il est l’un des Vice-Présidents en charge de la Culture à Albi. Photo © François Collombet

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