Opéra Garnier, les 150 ans d’un opéra mythique (fantasmes, secrets et légendes)

Dans les coulisses d’un opéra mythique qui fascine le monde entier

*A cette occasion est organisée du 15 octobre 2025 au 15 février 2026 : Le Palais Garnier, 150 ans d’un théâtre mythique. Exposition de l’Opéra national de Paris et de la Bibliothèque nationale de France.

Façade principale de l’Opéra Garnier donnant place de l’Opéra à Paris dans le 9e arrondissement. Ornant cette célèbre façade, quatre groupes en haut-relief en pierre représentent la poésie, La musique instrumentale, Le drame lyrique et surtout la danse de Jean-Baptiste Carpeaux  dont les personnages dénudés furent un objet de scandale. Photo © François Collombet
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Architecture grandiose et façade spectaculaire.

C’est le monument le plus imposant laissé par le Second Empire (Napoléon III). Il a été élevé de 1861 à 1875. L’emplacement du futur Palais fut choisi par le préfet Haussmann. Le projet prévoyait également l’ouverture d’une place et d’une rue. Ainsi, l’avenue de l’Opéra fut la plus grande révolution urbanistique du baron Haussmann. C’était le nouveau Paris, le Paris Haussmannien voulu par Napoléon III. Cet Opéra s’appela « Opéra de Paris » jusqu’en 1989. A l’ouverture de l’Opéra Bastille, également Opéra de Paris il est maintenant désigné par le seul nom de son architecte : « Opéra Garnier » ou « Palais Garnier ». Les deux opéras sont désormais regroupés et forment l’Opéra national de Paris. Et c’est ainsi que Garnier devint le palais de la danse, lui qui à l’origine n’était pas conçu pour être un théâtre de ballet mais pour être le grand opéra à la française.

Accès à l’entrée de l’Opéra (rue Auber et rue Scribe) vers la Rotonde des Abonnés. File ininterrompue des visiteurs venus du monde entier passant au pied du monument à la gloire de Charles Garnier. Son buste d’après Jean-Baptiste Carpeaux le représente chemise ouverte, dans le négligé caractéristique des portraits d’artiste. Monument inauguré en 1903, cinq ans après la mort de l’architecte. Photo © François Collombet

Ce célébrissime grand escalier conçu lui même comme un grand théâtre

Grand escalier de l’Opéra Garnier, la partie la plus célèbre de l’édifice. Combien d’influenceuses venues souvent d’extrême orient apparaissent robes longues et talons, parfaitement maquillée devant leurs followers gravissant ce mythique escalier ? Photo © François Collombet

L’autre opéra de Paris, l’Opéra Bastille

L’Opéra Bastille est devenu lui aussi l’un des monuments emblématiques de la capitale française. Inauguré en 1989, cet édifice moderne conçu par l’architecte Carlos Ott est le lieu incontournable pour les amateurs d’opéra et de ballet. Si son architecture est contestable, sa grande salle de spectacle, dotée de plus de 2700 places, offre une acoustique exceptionnelle et une visibilité parfaite pour tous les spectateurs. La transparence des façades et la fluidité des espaces intérieurs en font un lieu à la fois majestueux et convivial.

L’Opéra Bastille, dans le 12ème arrondissement de Paris est l’autre Opéra de Paris pour les opéras et les ballets. Photo © François Collombet

Opéra Garnier, le rêve insensé d’un jeune architecte

*Pourquoi “Petits rats” ? Au XIXe siècle les jeunes élèves de l’école de danse étaient reconnaissables à leurs silhouettes très maigres. D’ailleurs ils n’arrêtaient pas de courir en petits groupes dans les couloirs à la recherche de nourriture. De plus, les entraînements se faisaient dans les combles et leurs pas résonnaient comme ceux des rats.

Octobre 2025, le Ballet de l’Opéra de Paris faisait sa rentrée avec une exceptionnelle Giselle

Au quatrième étage de l’Opéra Garnier, dans ce dressing entièrement boisé, les tutus  sont suspendus à l’envers au plafond, dans l’attente du défilé. Sur l’affichette est indiqué : Défilé du Ballet de l’Opéra Gilbert Dorothée Etoile Danseuse Soliste. Photo © François Collombet
Sur cette scène avec un décor de Giselle, on reconnaît la tradition des théâtres à l’italienne. La salle de spectacle est en forme de fer à cheval dite à la française, en raison de la disposition des places selon leur catégorie. La salle a été conçue pour voir et être vu. Sa structure métallique masquée par le marbre, le stuc, le velours et les dorures, supporte les 6 tonnes que pèse le lustre de bronze et de cristal. Photo © François Collombet

Edgar Degas est l’un des plus célèbres peintres impressionnistes français du XIXe siècle. Il est surtout connu pour ses représentations de danseuses, qu’il a côtoyées dans les coulisses de l’Opéra de Paris. Photo DR
Cette Rotonde des Abonnés située sous la scène de l’Opéra est le lieu de rendez-vous avant d’accéder à ce temple de la musique et de la danse. Photo © François Collombet

Au plafond de la Rotonde des Abonnés, la signature de son architecte, Charles Garnier

Au plafond de la Rotonde des Abonnés, la signature en lettres ornées d’arabesques, de “Jean Louis Charles Garnier 1861 -1875”. Photo © François Collombet
Plan de Charles Garnier pour le nouvel Opéra : façade principale et latérale, côté rampe de l’empereur.

Côté rampe de l’Empereur : pavillon semi-circulaires donnant sur la rue Auber. Il a été conçu pour accueillir l’empereur. Une double rampe aurait permis aux souverains de descendre de voiture loin de la foule. Il n’a été achevé qu’après la chute du second empire. Les façades latérales sont entourées d’une balustrade surmontée de huit colonnes monumentales ornées d’éperons de navires et de vingt-deux statues lampadaires. Photo © François Collombet
Le buste de Garnier, d’après Carpeaux, figure depuis 1903 sur le côté est de l’Opéra, entouré des allégories du Travail et de l’Avenir par Jules Thomas. Photo © François Collombet

Carpeaux et sa “Danse” à scandale !

« La Danse » de Jean-Baptiste Carpeaux est située sur la façade de l’opéra, œuvre qui suscita un énorme scandale à son époque, mais émerveille le visiteur d’aujourd’hui. (Photo DR)

“cathédrale mondaine de la civilisation” comme le qualifiera Théophile Gautier

Charles Garnier confie la décoration du plafond du grand Foyer à son ami, Paul Baudry. Pour réaliser cette gigantesque œuvre, celui-ci part à Rome pour étudier pendant un an le plafond de la chapelle Sixtine. Résultat, un plafond digne de celui de Le Brun à la Galerie des Glaces. L’artiste passa 8 ans à brosser ses peintures aux proportions colossales. Photo © François Collombet

Le “lac”, non ! Plutôt une nappe d’eau souterraine

Affiche du film américano-britannique The Phantom of the Opera 2004 de Joel Schumacher d'après le roman de Gaston Leroux
Affiche du film américano-britannique The Phantom of the Opéra (2004) de Joel Schumacher inspiré du roman de Gaston Leroux. Auparavant, l’Opéra Garnier servit de décor à une multitude de films, du muet au parlant, de Funny Face en 1957, avec Audrey Hepburn descendant le Grand Escalier, à La Grande Vadrouille en 1966, ou à Marathon Man en 1976. Enfin, Roland Petit adapta  Le Fantôme de l’Opéra dans les années 1980 sur la musique de Marcel Landowski.
Escalier métallique s’enfonçant dans le fameux lac souterrain cher à Gaston Leroux. Il s’étend sur une superficie de 2 400 m2 et atteint une profondeur d’environ 8 m. L’eau est maintenue à un niveau constant grâce à un ingénieux système de pompage. Aujourd’hui les pompiers se servent de ce réservoir pour s’entrainer aux interventions aquatiques. Eux seuls ainsi que des techniciens sont habilités à descendre dans cette cuve interdite au public. Photo © François Collombet
Les terrassements du «palais Garnier» transforment le quartier de la Chaussée-d ‘Antin en chantier babylonien. Ici place de l’Opéra située face au Palais Garnier, au carrefour du boulevard des Italien, du boulevard des Capucines et de l’avenue de l’Opéra. Au no 5, le célèbre Café de la Paix (stores verts) et le Grand Hôtel. Dans un autre temps, les banques situées à proximité de l’Opéra Garnier restaient ouvertes tard lors des grandes représentations afin que les riches spectateurs puissent remettre au coffre leurs bijoux sortis pour l’occasion. Photo © François Collombet

La Pythie de Marcello

Charles Garnier installe sous cette voûte la Pythie sur le trépied, Une statue exécutée par la duchesse de Castiglione, née Colonna (1836-1879), connue sous le pseudonyme masculin de Marcello. Dans la Mythologie grecque, la Pythie était la prêtresse d’Apollon qui entrait dans des transes effrayantes pour rendre les oracles. Cette figure mythologique souligne ce qui fait la gravité et la noblesse de l’Art lyrique en montrant la destinée des hommes et des femmes sur scène. Photo © François Collombet
Au pied du Grand Escalier deux statues torchères en bronze sculptées. Le plafond est peint par Isidore Pils pour représenter notamment Le Triomphe d’Apollon (sur toile marouflée). On voit en second plan, le plafond de l’avant foyer tout en marbres et en mosaïques. Photo © François Collombet
Au plafond de l’avant foyer, le goût de Garnier pour la polychromie avec des marbres et des mosaïques. Il avait fait venir d’Italie des ouvriers auxquels il confia l’exécution de ces voûtes, une première en France. Garnier a fait inscrire en caractères grecs byzantins : “La mosaïque décorative a été appliquée pour la première fois en France pour l’ornementation de cette voûte et la vulgarisation de cet art”. Photo © François Collombet
Comme pour accueillir les spectateurs dans la galerie de l’entrée principale, quatre grandes sculptures en pierre à l’effigie de grands compositeurs des XVIIe et XVIIIe siècles : Rameau, Lully, Gluck et Haendel (chacun représentant son pays : France, Italie, Allemagne et Grande-Bretagne). Photo © François Collombet

Le Grand Escalier, théâtre dans le théâtre

Avec sa triple volée de marches, il est conçu comme un théâtre dans le théâtre. Si aujourd’hui, ce spectaculaire escalier de marbre d’un baroque typiquement Napoléon III, dont la cage est aussi haute que la façade, est occupé par les touristes, imaginons un autre monde, une autre époque ! Combien de films d’archives montrent ce grand escalier où, entre deux haies de gardes républicains en grande tenue, la République exhibait ses présidents gravissant les degrés aux côtés des grands de ce monde ? Imaginons aussi cet escalier à l’entracte qui redevient le centre vital du théâtre avec les spectateurs qui s’y retrouvent, s’y regroupent, le gravissent, le redescendent. Car ici, chacun peut s’observer depuis les balcons disposés comme des loges ou être vu depuis les marches transformées en véritable scène. Mais le but de cet escalier est aussi de mener les spectateurs à l’amphithéâtre, au parterre, à l’orchestre, aux baignoires et ses balcons.

Construit en 1861, le Grand Escalier de l’Opéra Garnier étonne par la grandeur de ses dimensions et par l’élégance de ses lignes et de courbes. Que des matériaux les plus nobles ! Les marches sont en marbre, la balustrade est en onyx, une pierre noire semi-précieuse qui sert aussi à confectionner des bijoux, son socle est en marbre vert de Suède. Les 128 balustres ont été taillées dans du marbre rouge antique. Un escalier vraiment exceptionnel car  il n’y a pas deux marches qui aient exactement la même courbure. Une seule est rectiligne. Photo © François Collombet
Des balcons surmontent le Grand Escalier. Ils sont disposés comme des loges autour d’un théâtre. Photo © François Collombet

Bibliothèque dédiée à l’art lyrique et à l’histoire de l’Opéra

Les collections de la Bibliothèque-musée de l’Opéra (Bibliothèque nationale de France) conservent la mémoire du théâtre depuis trois siècles. Photo © François Collombet
Du peintre Henri-Lucien Doucet, Célestine Galli-Marié, une  mezzo-soprano dans le rôle-titre de Carmen de Bizet (1884). Photo © François Collombet

Le grand foyer digne de Versailles

Cette immense galerie rappelle le Château de Versailles. Elle est aussi à l’image des salles de fête des palais italiens. Son architecte Charles Garnier dut se battre pour ne pas modifier ses dimensions. Pour lui, le principe d’une salle élevée attire la vue vers le haut, une impression réhaussée par un plafond central peint qui continue l’architecture et dont les lignes décoratives allongent la voûte. Au plafond, des scènes mythologiques avec la représentation des thèmes de l’histoire de la musique. Au centre, un grand caisson consacré à la musique, encadrée par deux plafonds ovales représentant l’un la comédie et l’autre la tragédie. Voir également les têtes dorées de Charles Garnier et de sa femme sous les traits de Mercure et d’Amphitrite à la clef des grands arcs qui précèdent les salons d’angle.

Les dimensions du grand foyer sont impressionnantes : 54 m de long, 13 m de large, 18 m de haut. Le plafond, d’une superficie de 500 m2, est peint par Paul Baudry qui a mis plusieurs années pour réaliser son œuvre. Le jeu des miroirs et des fenêtres accentue encore les vastes dimensions de ce foyer, à coup sûr, l’attraction numéro 1 des visiteurs. Photo © François Collombet
Garnier a conçu ce grand foyer comme un lieu où les spectateurs se rencontrent pendant l’entracte. Dans cette galerie, une impressionnante profusion de sculptures, dorures, peintures et de lustres. Photo © François Collombet

Le Foyer de la danse où danseuses et danseurs viennent se chauffer

Les danseurs du ballet de l’Opéra de Paris s’échauffent dans le foyer de la danse au Palais Garnier. Photo © François Collombet

Le Foyer de la danse est une grande et prestigieuse salle dans le prolongement de la scène. Elle foisonne de dorures et d’ornements baroques. C’est là où les danseurs(ses) se chauffent les soirs de spectacle devant l’immense glace de Saint-Gobain (le reflet n’est que celui des visiteurs) qui orne le mur du fond. Le plancher a la même pente que celui de la scène, donc même conditions d’équilibre. Fantasme oblige ! Ce foyer dans les traditions de l’Opéra était un salon réservé à l’origine aux abonnés et aux danseuses. L’ombre de messieurs à gibus pas seulement séduits par l’art de la danse planerait elle encore sur ces lieux !

La salle de spectacle en forme de fer à cheval “à la française”

Entre la scène et la salle, la fosse d’orchestre capable de contenir une centaine de musiciens. Elle mesure 18 m de longueur et 9 m de largeur dont 4 sous l’avant-scène à différents niveaux de hauteur. Difficile de ne pas voir la place qui aurait été celle de l’Empereur, non pas située au centre de la salle pour mieux observer le spectacle mais plutôt à gauche, au bord de la scène, visible depuis tous les sièges. Photo © François Collombet

Quand Chagall révolutionne l’Opéra Garnier

Les spectateurs n’ont d’yeux que pour ce plafond de Marc Chagall, une fresque de 220 m² révélant un panaché de couleurs flamboyantes qui surplombe la salle et ses célèbres sièges de velours rouge. Photo © François Collombet
Le plafond de Marc Chagall est constitué de vingt-quatre triangles narratifs et colorés. On y retrouve Godounov, Berlioz, Ravel, Debussy, Wagner, Moussorgski, Stravinsky mais aussi des scènes tirées de la Flûte enchantée, du Lac des cygnes, de GiselleRoméo et Juliette. Photo © François Collombet

Soirée dramatique à l’Opéra : quand le ciel s’abat sur le fauteuil 13

Le fauteuil numéro 13 de la grande salle, une place maudite à l’Opéra Garnier. Photo © François Collombet

L’Opéra Garnier, de fond en comble

Pour créer les tutus, tenue emblématique de la ballerine, il faut de 9 à 13 volants, c’est à dire une quinzaine de mètres de tulle. Mais pour les Etoiles ou les Premières danseuses, il faut parfois jusqu’à trois semaines (entre quarante et soixante heures de travail) et près de 100 m de tulle pour en créer un seul. Fixés à l’envers, ils conservent leur rigidité lorsqu’ils ne sont pas portés. Photo © François Collombet
Costumes disponibles entreposés. L’exceptionnel qualité et le fini du travail, comparable à ceux des grandes maisons de couture, sont garants de la solidité des vêtements dont l’usure lors des spectacles est très rapide. Photo © François Collombet
Ici l’atelier le plus surprenant des lieux, celui des teintures et des effets spéciaux : alchimie et artifice sont au rendez-vous. Photo © François Collombet

Une plongée au plus profond de l’Opéra Garnier, dans la salle des Cabestans à l’esprit marine !

L’automatisation des systèmes de machinerie a provoqué la fin de l’utilisation des cabestans. Toutefois, en 2012, une série de représentation de Hippolyte et Aricie a été jouée sur la scène du Palais Garnier en utilisant les cabestans à « l’ancienne ». Photo © François Collombet
 Opéra Garnier, salle des Cabestans. Au théâtre, de nombreux termes techniques et superstitions sont issus de la marine. Parmi eux, le cabestan qui est un treuil à axe vertical utilisé pour virer l’ancre ou les cordages. À l’Opéra, l’axe d’un cabestan est horizontal. Les contrepoids permettaient de soulever les décors en réduisant l’effort. Le poids à déplacer correspondait au poids du décor moins poids du contrepoids. Photo © François Collombet
Opéra Garnier, le 24 décembre 1907, on scelle les urnes en plomb contenant 24 disques contenant des extraits d’œuvres lyriques sélectionnés par l’américain Alfred Clark, président de Gramophone. (Photo DR)

1875, inauguration en grande pompe de l’Opéra. Quand l’architecte doit acheter sa place !

Le grand escalier de l’opéra Garnier le jour de son inauguration, le 5 janvier 1875. Après l’avoir décrié comme un “odieux symbole impérial”, la République (la IIIe) se l’appropria comme le témoignage d’une prospérité retrouvée après la défaite de 1870 face à la Prusse. (Photo DR)

L’Opéra d’Hanoi, opéra de l’époque coloniale commencé en1901 et achevé en 1911. Il est largement inspiré par l’Opéra Garnier de Paris. Il a été conçu par les deux architectes français Harley et Broyer. Il s’étend sur 2.600 m², sur une longueur de 87 m, une largeur de 30 m et une hauteur de 34 m, et pouvait accueillir jusqu’à 900 spectateurs. Il fait partie des 20 opéras les plus réputés au monde. Photo DR
Incroyable sentiment d’être à l’Opéra Garnier ! Teatro Colón à Buenos Aires en Argentine, vu du haut de son 7e étage. Il dispose d’une salle de 2500 sièges. Il peut accueillir 3000 spectateurs en comptant les gradins des derniers étages où j’étais pour une représentation d’Orphée et Eurydice (Gluck). Cette salle en forme de fer à cheval offre l’une des meilleures acoustiques de tous les opéras du monde et cela, malgré des dimensions impressionnantes (28 m de haut, 32 m de diamètre, 75 m de profondeur). A noter qu’il a été entièrement rénové et restauré entre 2006 et 2010. Photo © François Collombet
Dans cet immense Opéra Garnier, Jean-Jacques est partout chez lui. Il impressionne par ses connaissances du monde architectural, du monde lyrique et de la danse. Photo © François Collombet

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