Chez Léon Trotski à Mexico (Coyoacán)

Quand Mexico accueille Léon Trotski, père de la Révolution permanente

Jardin de la maison de Léon Trotski à Coyoacán. Photo © François Collombet
Du jardin, on aperçoit les murs surélevés et les miradors qui entourent la maison, C’est dans ce périmètre gardé jour et nuit que Trotski passa les derniers mois de sa vie, sans pouvoir sortir car, depuis l’attentat de mai 1940, il craignait d’être à tout moment assassiné. Photo © François Collombet
Bureau de travail de Leon Trotski, là où il fut assassiné par Ramón Mercader. Photo © François Collombet
Musée Casa de Leon Trotsky 10 calle Viena à Coyoacán. Photo © François Collombet
Léon Trotski 9 portraits de 1915 à 1940 du dirigeant bolchévique, fondateur en 1938 de Quatrième Internationale (organisation communiste Trotkiste contre le stalinisme). Il fut assassiné sur ordre de Staline dans sa maison de Mexico, le 20 août 1940. Musée Léon Trotsky à Coyoacan. Photo © François Collombet
Léon Trotski et 9 portraits de 1915 à 1940 du dirigeant bolchévique, fondateur en 1938 de la Quatrième Internationale. Photo © François Collombet
La figure emblématique avec faucille et marteau du père de la Révolution russe, Léon Trotski est ici, dans sa maison de la calle Viena honorée lors du Dia de los Muerto. Photo © François Collombet
Plaque apposée au pied de la stèle funéraire dans le jardin de leur maison de Coyoacan, avec trois noms : Léon Trotski, sa femme, Natalia Sedova et leur petit-fils, Estéban Volkov décédé en 2023, dernier à y être enterré. Photo © François Collombet
Estéban Volkov (13 ans) avec ses grands-parents Natalia Sedova et Léon Trotski, en 1939 à Taxco dans le nord de l’État de Guerrero au Mexique à environ 160 km de Mexico. Le jeune Sieva qu’on appela Estéban avait rejoint son grand-père au Mexique en 1939. (Gilles Walusinski/Collection particulière) 

Le périple d’un exilé

Le périple d’un exilé qui sera expulsé de Turquie, de Norvège et de France avant d’être accueilli par le Mexique.

Chez Diego Rivera et Frida Kahlo

Le musée Frida Kahlo (Casa Azul) appelé la Maison bleue (Casa Azul) en raison de ses murs extérieurs bleu cobalt. Il est situé dans le quartier Colonia Del Carmen de Coyoacán à Mexico. Photo © François Collombet
Le Museo Casa Estudio Diego Rivera y Frida Kalho, édifice alors en pleine restauration. Photo © François Collombet 
L’atelier de Diego Rivera au Museo Casa Estudio Diego Rivera y Frida Kahlo. Cet artiste mondialement connu pour ses peintures murales a réuni dans ce lieu des sculptures mexicaines en papier mâché (Cartoneria popular), les fameux “judas” de Ribera réalisés grâce à un procédé de modelage sur papier ainsi que sa collection d’objets précolombiens. Photo © François Collombet
Diego Rivera, Léon Trotski et André Breton à Coyoacán en 1938.
Arrivée le 8 janvier 1937 à l’aéroport de Tampico de Léon Trotski et de sa femme Natalia Sedova accueillis par Frida Kahlo et Max Schachtman théoricien marxiste américain à l’époque où il était encore trotskiste.

Trotski est un gros travailleur. Rien qu’au Mexique, il va écrire après ses deux best-sellers La Révolution permanente (1931) et Histoire de la Révolution russe (1932-1933), trois autres ouvrages qui occupent une bonne partie de son temps. D’ailleurs il vit en partie sur ses droits d’auteur. Son ultime but est de réfuter la responsabilité des crimes que lui impute Staline qui l’a d’ailleurs condamné à mort par contumace.

Quelle ironie, dernier livre de Trotski , une biographie de Staline !

Dernier livre écrit par Léon Trotski dans sa maison calle Viena, une biographie de Staline.

Trotski est un homme qui se lève tôt. Il travaille sans interruption et passe la plupart de ses journées à écrire. Le soir, seul exercice physique, il sort nourrir ses poules et ses lapins. Il est aussi très soucieux d’éduquer politiquement les camarades qui l’ont rejoint et notamment les Nord-Américains du Socialist Workers Party ou SWP (parti politique américain trotkiste créé début 1938), et les journalistes en demande d’interview. Dans cette maison pleine de vie, on le surnomme “The Old man” , surtout ses gardes du corps venant pour la plupart, des Etats-Unis.

La chambre du couple Trotski de la Casa Calle Viena. Sur le mur, un impact de balles de l’attentat de mai 1940. Léon Trotski et sa femme, Natalia Sedova en sont sortis indemnes. Dans la chambre mitoyenne, leur petits-fils, Estéban Volkov a été atteint d’une balle à l’orteil. Photo © François Collombet
La salle de bain du couple Trotski de la Casa Calle Viena. Photo © François Collombet

Calle Viena, cuisine et salle à manger de la maison de Trotski. Photos © François Collombet

L’homme qui aimait les cactus

Le jardin du musée de la maison de Léon Trotski à Coyoacán, calle Viena. Autour de la sépulture, une forêt de cactus, passion botanique de Léon Trotski et de son petit fils, Estéban Volkov. Photos © François Collombet

Un piège diabolique ourdi par les services de Staline

Son assassin, un familier de la famille

Sylvia Ageloff jeune trotskiste Américaine fut celle qui, naïve, permit à Ramón Mercader de s’introduire auprès de Léon Trotski à Coyoacán.

Une exécution par un coup de piolet

Ramón Mercader blessé par les gardes de Léon Trotski lors de son arrestation. Il s’identifia comme étant Jacques Mornard. Il fut condamné le 16 mai 1944 à 20 ans de prison et à 3 485 pesos. Il ne donna aucune indication permettant de connaître la vérité. Il n’éclaircit jamais non plus les motifs de son crime.

Mexico, Moscou, La Havane, Moscou

Estéban Volkov en 1939 avec son Grand-père, Léon Trotski et sa grand-mère “politique” Natalia Sedova.
Une génération post 1968 (mouvements étudiants) flirta avec le trotskisme. Quoi de plus symbolique que prendre un thé ou un café 50 ans plus tard, chez Léon Trotski à Coyoacán (Mexico) ! A gauche, l’auteur de cet article. (Photo Museo Casa de Leon Trotsky).
Entrée du musée de la Maison de Léon Trotski, 10, calle Viena (ou Río Churubusco 410) à Coyoacán. Photos © François Collombet

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